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Vous avez la lourde responsabilité de créer l’environnement le plus apte à soutenir la santé physique et mentale de vos usagers ? Chez Théradanse, nous organisons et animons des ateliers collectifs qui offrent à tous les participants un espace d’expression privilégié qui saura, grâce aux bienfaits de la danse-thérapie, leur redonner confiance et sérénité.

ils en parlent

extrait d'un article

Claude Cobut, Chef de service en IME :

"Une personne de l’équipe est venue un jour me voir pour me parler de « danse-thérapie » et m’expliquer combien cette activité pouvait être salutaire pour les personnes très handicapées. Je n’ai fait que l’écouter, mais à part moi, je me suis dit que c’était bien farfelu d’imaginer ces jeunes polyhandicapés bougeant au rythme d’une musique. Danse-thérapie : j’avais devant les yeux l’image de danseurs se mouvant selon des rythmes innovants, des gestes salvateurs et libres – quelque chose comme du Pina Bausch. Avec la guérison en plus. Sous- entendu, après, grâce à la thérapie, les jeunes se lèvent et marchent. Les choses se sont faites. Chaque jeudi, dans la même salle, à 2 heures de l’après-midi, l’équipe prépare le matériel, installe les matelas au sol, amène radios et musiques, accompagne les jeunes dans la salle ; la danse-thérapeute arrive, prend possession du lieu. Plusieurs fois, je me suis installée dans un coin, et j’ai suivi des yeux ce qui se passait. Comment décrire le plaisir de ces jeunes qui bougent très peu à l’aide de leur corps, comment décrire leur plaisir, leur joie quand ils sentent leur corps bouger, sous l’impulsion d’une personne qui bouge avec eux ? J’ai vu ainsi une jeune femme, Patricia, se diriger vers la salle où se déroulait la danse-thérapie. Elle n’a aucune mobilité, ne parle pas. Elle semble vivre à des années-lumière de tout quotidien, à tel point qu’on pourrait la croire indifférente, concentrée sur quelque chose d’intérieur où l’ex- térieur glisserait sans laisser de traces. Et j’ai vu cette jeune femme ravie d’aller à l’endroit où elle allait, poussée par son éducatrice qui lui parlait. Elle manifestait son contentement en éclatant de rire et donnait l'impression qu'elle était aux anges. Ce groupe fonctionne grâce à une équipe profondément investie, attentive. Une équipe debout et qui veille, aidée par la danse thérapeute. Le chef de service éducatif y intervient au moment des rapports de fin d’année et je le fais de bonne grâce. C’est la reconnaissance de la qualité immense du travail accompli par cette équipe, dont on peut voir les effets en dehors du temps de la séance elle-même, aussi bien sur la jeune Gaëlle que sur chacun des participants. Comme si le fait d’avoir complètement confiance dans un endroit leur donnait confiance et envie pour tous les autres temps qu’ils passent dans l’institution, soit comme internes, soit comme externes."

Vous pouvez retrouver l'intégralité de l'article sur Cairn.